Le combat continu pour la préservation des emplois et de l’activité !
À la suite de la dénonciation pour abus de confiance et harcèlement moral transmise au procureur de la République le 19 janvier par 9 salariés, dénonciation dont la presse (Le Monde, L’Opinon) s’est fait l’écho, le président du directoire de la fondation Robert de Sorbon mis en cause, Édouard Husson, a démissionné de ses fonctions lors du conseil de surveillance du 11 février.
Ce départ est un immense soulagement pour toutes celles et tous ceux qui ont, au quotidien et depuis de nombreux mois, subi son management aussi brutal que toxique, sa gestion opaque et ses décisions iniques.
Les 7 salariés syndiqués tiennent à exprimer toute leur gratitude au SNPEFP-CGT pour son implication, son écoute, son efficacité et l’humanité des échanges. Dans une telle situation, le syndicalisme et ses valeurs prennent tout leur sens, et les salariés qui ont été en contact avec leurs interlocuteurs CGT se sont sentis protégés, entourés et encouragés.
Le départ d’Édouard Husson ne marque malheureusement pas la fin du combat pour la préservation des emplois et de l’activité historique des Cours de civilisation française de la Sorbonne. La situation tant financière qu’institutionnelle laissée par Édouard Husson est extrêmement préoccupante. Il s’agit là du résultat direct de ses libéralités au service d’ambitions personnelles et d’une stratégie opaque qui semble encore d’actualité. Elle est aujourd’hui poursuivie par les équipes qu’il a lui-même installées pour mettre en œuvre son « projet ».
Les mois à venir seront décisifs et les salariés savent qu’ils pourront compter, dans les différentes démarches notamment judiciaires qui ont été et seront entreprises, sur le dévouement et les compétences du SNPEFP-CGT.
Section syndicale du SNPEFP-CGT à la Fondation Robert de Sorbon