ECOFIH : une direction incohérente !

Le déni comme règle  de « management »

 

 

Suite aux différentes condamnations d’ECOFIH par le conseil des prud’hommes de Bobigny, M. FALL, le délégué syndical, a essayé à maintes reprises d’établir un dialogue durable et paisible avec la direction qui reste sourde.

Refus de payer les tickets restaurant malgré les condamnations au conseil de prud’hommes 

Après avoir été forcé à payer des tickets restaurant dus entre 2019 et 2021 à trois salariés par le conseil des prud’hommes de Bobigny, la direction a continué de refuser de payer les tickets restaurant dus des années suivantes à savoir 2022 et 2023. Pourtant l’attribution des tickets restaurant est bien mentionnée dans sur leurs contrats de travail. La direction n’a toujours pas compris malgré le versement des sommes à titre de provision pour des tickets restaurant dus et des dommages et intérêts. M. FALL a une nouvelle fois saisi le conseil des prud’hommes pour demander les années 2022 et 2023. ECOFIH vient encore d’être condamnée à payer des provisions au titre des ticket restaurant avec des dommages et intérêts. Lors de la dernière audience, les juges n’ont pas compris les raisons qui poussent ECOFIH à s’entêter en ne payant pas les tickets restaurant malgré les condamnations. M. FALL y voit un manque de considération des droits et revendications des salariés.

En cas d’arrêt maladie, la DRH méprise les accords signés par les partenaires sociaux 

Monsieur FALL déplore le fait que la DRH d’ECOFIH refuse de prendre en compte les doléances des salariés, laisse perdurer les problèmes de l’établissement et attendre que la justice soit saisie pour réagir. Comme d’autres salariés, M. FALL est victime d’une déduction injustifiée sur salaire en cas d’arrêt maladie.

Contrairement à l’avis d’interprétation des dispositions de la convention collective concernant les arrêts de travail, la DRH déduit automatiquement le nombre d’heures non effectuées aux salariés malades. C’est juste scandaleux puisque les salaires sont lissés. Pourtant M. FALL avait alerté la DRH sur la confusion entre arrêt de travail et absence quelconque du salarié. D’après l’avis de la convention collective l’avis de la Commission Nationale Paritaire de Conciliation et d’Interprétation du 1er Juillet 2011 : « l’employeur ne peut pas déclarer un salaire lissé et déduire le nombre heures non effectuées. En cas d’arrêt maladie, la retenue sur salaire est obligatoirement au prorata du salaire lissé »

La direction répond : « Notre position ne résulte pas du refus d’ECOFIH d’appliquer l’avis d’interprétation du 1er juillet 2011, mais du fait que cet avis n’a pas lieu d’être mis en œuvre dans ce cas de figure. Au demeurant, nous ne partageons pas non plus votre lecture de la position dégagée par les partenaires sociaux dans le cadre de cet avis. »

M. FALL va demander à la direction de régulariser tous les salariés de l’établissement qui ont déjà été victimes de retenues injustifiées. Il espère que la direction changera ses méthodes de calcul pour éviter d’autres requêtes au conseil des prud’hommes. M. FALL ne désespère pas et compte sur les engagements de la nouvelle directrice à prendre en considération les vrais problèmes de l’établissement.

 

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