Manifestation de soutien à Debra REYNOLDS pour la liberté d’expression, lundi 25 septembre à 16h place André Leroy.
DEBRA REYNOLDS, syndiquée active de la CGT et enseignante depuis dix ans à l’Université catholique de l’Ouest (UCO) a reçu un courrier de convocation à un entretien préalable à licenciement pour le lundi 25 juin 2018.
Pourquoi ? Alors que DEBRA s’est adressée à de nombreuses reprises au secrétaire général de l’UCO, pour obtenir la requalification de son contrat de travail en CDI et qu’elle attendait une ultime proposition de la Catho suite à ces allers et retours. Fallait-il privilégier la voix contentieuse plutôt que la raison ?
Pourquoi ? Pour travailler à la Catho, une salariée doit-elle signer un contrat de travail sans sourciller ? Sans en contester les clauses manifestement illégales ? Faut-il s’asseoir sur ses droits ? Renoncer à la liberté d’expression ? Faut-il faire le lien avec le statut de représentant syndical de la CGT de son mari, Charles, qui en son temps avait, dans des conditions analogues, dû batailler pour obtenir un CDI ?
Pourquoi ? Alors que DEBRA effectue pour plus de 300 heures dans 2 facultés et qu’à mi-juin déjà 80% de ses heures sont positionnées pour la rentrée 2018 ?
Pourquoi ? Alors qu’unanimement ses collègues, étudiants et responsables reconnaissent ses qualités professionnelles et humaines. ?
Nous voyons bien là, la marque de fabrique de la direction de l’UCO qui se débarrasse en fin d’année des « problèmes » qu’elle n’a pas su régler. Depuis de nombreuses années la CGT dénonce l’abus de contrats précaires, le recours au portage salarial et à l’auto-entreprenariat forcés, les déclarations « spontanées » extorquées aux salariés les plus précaires renonçant au maximum légal concernant le temps partiel. Il faut dire que c’est à prendre ou à laisser !
Le cas de Debra n’est pas isolé, il fait écho au malaise que vivent de nombreux salariés de l’UCO, soumis à des pressions insupportables que la presse relate régulièrement.
S’adresser à la presse est un exercice bien risqué à l’UCO, le recteur a considéré, dans une allocution en date du 19 juin, que porter sur la place publique les dysfonctionnements de l’institution ne pouvait émaner que de personnalités isolées mais dangereuses. Et plus loin de menacer : « La fin ne justifie jamais les moyens. Que les auteurs de cette triste entreprise mesurent les conséquences de leurs actes. »
LES SALARIÉS DE L’UCO NE SE LAISSERONT PAS INTIMIDER
en intersyndicale (CGT, CGC, CFDT, CFTC), ils manifesteront leur solidarité à DEBRA
le 25 JUIN à 16 HEURES PLACE ANDRÉ LEROY
VENEZ NOMBREUX POUR LES SOUTENIR !