Une obligation légale.
Il est établi qu’aucun salarié ne peut faire l’objet d’une mesure de licenciement disciplinaire sans que lui ait été offerte la possibilité de se défendre lors d’un entretien préalable (Art. 7 convention 158 de l’OIT).
La Cour de cassation en un arrêt du 18 octobre 2017 (n°pourvoi : 16-16462) se référant à l’article 6 § 1 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et au principe de loyauté dans l’administration de la preuve, apporte une précision importante pour la défense des salariés : un employeur, qui lors de l’entretien préalable ne permet pas au salarié de consulter des éléments de preuve sur la base desquels des faits fautifs sont invoqués à son encontre, ne respecte pas le droit du salarié à pouvoir se défendre.
Un licenciement prononcé dans de telles conditions est dépourvu de cause réelle et sérieuse.