Quelle structuration pour le supérieur privé ?
Le SNPEFP a choisi de se dissoudre, lors de son congrès extraordinaire de la Colle sur le Loup, et de renaître immédiatement sous la forme de trois syndicats. La dissolution a été effectivement votée le 19 octobre 2011, à 84 % pour créer 3 syndicats qui sont :
le SNPEFP (syndicat national des personnels de l’enseignement et de la formation privés) qui demeure et voit simplement son champ restreint aux personnels de la formation privée et de l’enseignement initial privé hors contrat ;
le SNCA (syndicat national des consulaires et de l’apprentissage), qui comprend dans son champ tous les personnels des chambres de métiers et de l’artisanat et des centres de formation d’apprentis ;
et enfin le SNEIP (syndicat national de l’enseignement initial privé) qui comprend dans son champ tous les personnels des établissements d’enseignement initial sous contrat ainsi que les salariés des établissements relevant du supérieur et adhérant à l’UDESCA (les instituts et universités catholiques).
Dans les statuts de ce dernier syndicat, il est noté à l’article 9 : « Il affirme sa volonté de la mise en place dans notre pays d’un seul système de l’éducation national, public, laïc, gratuit. En œuvrant vers cet objectif, il fait tout pour défendre au mieux les intérêts des travailleurs des écoles privées ».
Pour mettre en adéquation ces principes, le SNEIP a vocation à se rapprocher, d’une part, des SDEN s’agissant de l’enseignement primaire et secondaire. Dans ce cas, les syndiqués du SNEIP pourraient intégrer les SDEN en région, et constituer ainsi un seul syndicat dans l‘éducation nationale. D’autre part, un rapprochement est envisagé avec la FERC SUP pour les syndiqués du supérieur catholique.
En plus de ces statuts le SNEIP a adopté une résolution indiquant qu’ « au sein de la CGT, les délégués du SNEIP réunis en congrès souhaitent un rapprochement rapide avec leurs collègues du public, au sein de la CGT Éduc’action, à travers les SDEN et avec la FERC Sup. Cette évolution devra se faire en tenant compte des spécificités de chaque catégorie de personnels des établissements privés, qui devront pouvoir se retrouver dans le CGT Éduc’action et FERC SUP au sein de groupes de travail ou de commissions ad’hoc sur des problématiques spécifiques, tant au niveau régional qu’au plan national. »
Christine Fourage,
SNEIP Enseignement Supérieur UDESCA